jeudi 15 décembre 2011

Audience du jeudi 15 décembre

Témoin Jean BERGEAL
Ingénieur à EDF

Vous êtes reçu par le juge le 7 avril 2003 et vous lui présentez l'hypothèse électrique. Pour vous l'origine du défaut se trouve à la SNPE. Sur cette origine nous n'avons pas bien compris votre déposition. Vous disiez alors: " le défaut ne se trouve pas sur la partie  du réseau dont EDF est propriétaire. S'il y a eu une montée en potentiel, cela signifie que les mises à la terre de la SNPE, n'étaient pas interconnectées avec les nôtres, ce qui pouvait expliquer la montée en potentiel"

QUESTION: vous mettez en doute la qualité des mises à la terre à la SNPE, mais vous n'aviez pas vérifié pour autant?


En septembre, octobre 2004 la piste d'une explosion gazeuse, vient relayer celle de l'hypothèse électrique que vous considérez comme close(D5027). mais vous échafaudez cette nouvelle thèse à partir d'une évaluation non vérifiée de la consommation de débit du gaz fourni par GSO, sur une canalisation alimentant le chaufferie de la SNPE(D6797). Vous réussissez à convaincre le juge, qui fait procéder à une expertise sur cette hypothèse. L'expert missionné établira alors qu'il n'y a pas eu consommation anormale de gaz en septembre et qu'il n'y a pas eu de fuite de gaz.

QUESTION: Nous en sommes à la 2ième hypothèse, encore infondée?


En mai 2005 vous écrivez au juge pour complimenter le travail de l'expert M. HODIN, qui a établi dites vous "une analyse fine des témoignages(D 5962). Vous précisez en outre: "qu'il faut rendre justice à l'acteur principal M. ARNAUDIES qui, en travaillant avec la CEI, a permis de faire sortir ces témoignages. Mais vous êtes chercheur à EDF et vous continuez de chercher. C'est ainsi qu'en septembre 2006 vous écrivez au juge pour l'informer d'une explosion récente dans une raffinerie BP des États Unis: un accident à partir d'une inflammation d'un rejet dans l'atmosphère d'un produit vaporisé genre supercarburant. Vous disiez alors au juge ne pas avoir eu le temps d'approfondir.

QUESTION:vous avez progressé aujourd'hui?


Vous représentiez votre employeur dans l'expertise civile. Cependant vous avez alimenté abondamment la procédure dans le dossier pénal de 2003 à 2006. Il semble que votre démarche ait été personnelle si l'on s'en tient à votre déclaration: "je m'exprimerai donc à titre personnel, en donnant ma position propre sans engager pour autant mon entreprise, dites vous au juge(D3261 avril 2003)"

QUESTION 1 : communiquez vous à votre employeur vos travaux versés dans la procédure pénale?

QUESTION 2:  Le 24 semptembree 2004 vous déclarez au juge que l'hypothèse élctrique est close. Mais dans l'expertise civile la piste électrique sera entrtenue plusieurs années après, pourquoi?

mardi 13 décembre 2011

Audience du 13 décembre 2011

Les témoins de la partie civile : Catherine BAUX

Ce jour sont cités entre autres M. ARNAUDIES, M. GRESILLAUD. Ce sont là les témoins qui se sont illustrés largement dans le dossier pénal, sans avoir pour autant aucune qualité pour le faire: ni victime, ni témoin, ni expert, ni scientifique en matière de détonique ou d'acoustique. Ces gens là qui ont communiqué largement avec la CEI, ont tenté comme celle ci de polluer le dossier d'information.Ils font partie de l'énorme machine mise en place par le groupe TOTAL pour organiser sa défense: CEI, expertise civile, particuliers ou personnalités, association de salariés susceptibles de communiquer entre eux en particulier avec un centre de recollement de l'information, des témoignages, et du traitement des aspects juridiques(Bernadette PETIT).
En somme toutes ces investigations dans le dossier d'information sont chevillées à l'impressionnant systhème de défense de TOTAL, contrairement à leurs affirmations d'agir dans une démarche indépendante et citoyenne.
On peut penser qu'avec la citation de ces nombreux témoins, la stratégie retenue par Mme BAUX s'apparente d'une volonté de pollution du procès.